C’est l’inflammation du tendon d’achille. Le tendon d’Achille est une puissante structure fibreuse, interposée entre le mollet (muscle triceps sural) et le pied. Ce tendon joue le rôle d’un véritable levier, dont la force de traction se répartit sur toute la surface du pied. C’est un tendon très puissant qui supporte en pleine course, des forces jusqu’à 500 kg et peut donc, être sujet à des lésions diverses dès que les conditions de contraction sont modifiées et l’axe de traction , ou souffre de traumatismes par compression directe en plein fonctionnement. Les fibres qui le constituent sont très sensibles à la déshydratation. Etant peu vascularisées, elles sont particulièrement fragiles.
Apparition d’une douleur au tendon d’Achille qui se manifeste d’abord à l’effort puis devient permanente. Une gêne s’installe, se manifestant d’abord les sauts et la course puis la marche, pouvant entraîner une boiterie. La palpation est douloureuse. On parcourt en pinçant avec deux doigts le tendon sur toute sa longueur, en cherchant le point le plus douloureux et la présence de nodules. L’examen appuis plantaires sur plate-forme de force est indispensable pour rechercher une anomalie de pression plantaire et de positionnement en statique (pied valgus ou varus) L’analyse de la marche et de la course sont indispensables dans le but de voir une éventuelle hyperpronation ou instabilité de la cheville.
L’échographie et l’IRM. L’échographie est la méthode la plus rapide. L’IRM permet une visualisation en détail du traitement du tendon lattis, de son insertion et des lésions l’accompagnant et c’est une donnée très fiable pour planifier le traitement.
Jean-Baptiste Blondel, podologue